Notes Nébuleuses - Sah

      Voilà. J'ai honte, aujourd'hui j'ai mangé une pomme de terre en forme de coeur. Mais vraiment, n'est-elle pas mignone tout plein, cette patate ?

   
Il fallait que je vous les présente : mes bottes de sept lieues. Elles ne me quittent plus depuis l'automne. Chaque fois que je mets d'autres bottes, je me sens comme infidèle. C'est une vraie histoire d'amour, je vous dis.

Trêve de plaisanterie, j'ai eu vraiment de la chance sur ce coup-là. J'ai passé énormément de temps à les chercher, avant de les trouver. Et elles correspondent exactement à ce que j'avais en tête. Donc moi contente. Oui je sais, cette note est inutile, cette note est futile. Mais moi je m'en moque comme de ma première chaussette (notez le jeux de mot, bottes, chaussette, oui, oui, j'arrête) Je vous laisse admirer...

     
Quand j'ai fait le Grand Bilan des Rêves de ma Vie, je me suis dit que si il y en avait un qui méritait d'être réalisé, et qui par conséquent restait le plus difficile à mettre en oeuvre, c'était bien celui-là : devenir mousquetaire.

Merci donc Alexandre Dumas, qui m'en avait doucement soufflé l'idée, il y a très longtemps, pendant la lecture d'un de ses livres (vraiment, vous ne voyez pas lequel ?). Grâce à lui, j'ai maintenant un rêve dont je sais qu'il est irréalisable. Mais oui, malheureusement, de nos jours, c'est très mal vu de se promener dans la rue avec une épée. Allez savoir pourquoi.

Pourtant ça avait bien commencé. L'escrime, c'est un chouette sport, et j'ai plutôt aimé le pratiquer. J'ai même été jusqu'à regretter d'avoir dû arrêter, et maintenant à espérer de le reprendre. Pour le dernier point, j'ai de bons espoirs pour l'année prochaine, mais c'est une autre histoire.

Et puis en plus, rien à dire, ils ont la grande classe, les mousquetaires. Outre le fait qu'ils ont le droit de se promener dans la rue avec une épée à la ceinture, ce qui en soit est très chouette, ce sont en plus des gens qui ont des valeurs plus sympas les unes que les autres. Ils défendent la veuve et l'orphelin (oui, et le roi, surtout), et ont pour eux une devise valeureuse : "Un pour tous, tous pour un !" Bref, ce sont de vrais modèles. C'est juste l'uniforme qu'il serait bon de troquer contre quelque chose de plus, disons, pratique et esthétique.

Je suis même certaine qu'après un visionage intensif de tous les films de cape et d'épée qu'il est possible de trouver, vous serez d'accord avec moi.

De toute manière, je suis d'accord, ce n'est qu'un rêve. Mais ce ne serait pas justement ça, le plus beau ?

   
J'ai retrouvé cette photo récemment, elle date de cet été. Je sais, ça fait deux photos à la suite, mais je n'ai pas pu m'en empêcher, celle-ci est magnifique.

          Il s'agit de l'église St Cuthbert de Darlington, en Angleterre. J'ai trouvé l'église et le parc tellement beaux que j'ai passé un temps fou à tourner autour pour la photographier. J'ai aimé la mélancolie qui se dégageait du lieu, et malheureusement je trouve que les photos ne la transmettent pas entièrement.

         Manque de chance, je n'ai pas pu entrer à l'intérieur car un office était en cours. C'est dommage, car une vielle dame croisée devant l'église m'a assuré que l'intérieur était tout aussi beau que l'extérieur. Qu'importe, j'y retournerai !

   

Voici encore quelques images, rien que pour le plaisir...

Cette photo a été prise... depuis ma fenêtre. Des ciels comme celui-là, j'en veux bien tous les jours !

En relisant cette note avant de la poster, je me rends compte qu'elle pourrait être mal interprétée (surtout les vampires) : en fait, les pensées que je vous transmets n'avait pour but que de me détendre au moment où...

...j’ai été donner mon sang, il n'y a pas très longtemps.

Rien d’anormal à cela, me direz-vous (et avec raison), à part le fait que cette fois-là était pour moi… la première fois. Il y a un début à tout ! Mais plus que l’acte en lui-même, c’est le fait de contribuer à la guérison d’un malade qui me rend la plus fière. Il me semblait important de le faire dès mes 18 ans, et bien que j’en aie un peu plus maintenant, c’est toujours un très beau geste !

Vous avez déjà essayé de rire avec le médecin qui vous fait une piqûre ? Eh bien ce n’est pas très difficile. Pas trop quand même, vous imaginez s’il se loupe ? Par contre, quelle brute ! Mon bras a été littéralement scié.

Le plus impressionnant à mon sens, c’est le sang. La quantité qu’on vous prend. Au moins 50 litres ! Hem non en fait (juste) un demi litre (460mL exactement). De quoi concocter un bon cocktail à un ou deux vampires. Qui a dit que j’étais influencée par Entretiens avec un vampire ? Dénoncez-vous !

Bilan : je ne suis pas tombée dans les cerises, c’est déjà bien. D’autres personnes étaient bien plus mal que moi, et je suis d’autant plus admirative qu’elles ont surmonté leur appréhension tout en sachant qu’elles ne se sentiraient pas forcément bien. Chapeau bas !

Le mieux c’est la collation de la fin. En fait, je ne suis venue que pour ça. Vous imaginez, de la nourriture (presque) gratuite ! (Alors là, celui qui prend les 3 dernières phrases au sérieux entendra parler de moi) Il est important de bien manger après, et j’avais l’impression d’ailleurs d’avoir un énorme trou dans le ventre, bien que c’était juste après le repas de midi.

Me voilà donc plus légère d’un demi litre de sang, mais tellement fière de moi ! Allez, j’y retournerai dans quelques mois. Pour les vampires.

Il est des lieux chargés d'histoire. Paris en est un, indéniablement.

Il est fascinant d'imaginer qu'à chaque coin de rue, tel ou tel personnage illustre est passé, ou que tel ou tel événement important s'est produit. Je me promène le nez en l'air la plupart du temps maintenant, j'y suis depuis le début de la semaine (quoique je me promène le nez en l'air la plupart du temps tout le temps, ne serait-ce que pour regarder le ciel)

Pour trancher sur le sujet, une image que l'on rique fort peu de voir dans la cité... Mais que j'ai trouvé amusante à mettre en relation (de plus, mon appareil photo a eu le mauvais goût de ne pas se trouver dans ma valise au moment où je partais, le fourbe).

Pardon de cette courte note, de plus longues suivront après un retour à la normale (et mon départ de Paris). La prochaine est prête depuis longtemps, il y sera question de sang... et plus ou moins de vampires, mais surtout de sang.

Sah

 
J'aime bien prendre le train. Que dis-je, j'adore prendre le train : c'est de loin mon moyen de transport préféré.  Pas vous ? Non ? Pourquoi donc ? Ah, c'est vrai qu'il y a quelques désagréments, mais rien de bien méchant, si ? Bon. Voyons voir.

Mettons que je veuille aller... tiens... demain... à Paris. Oui, c'est ça. Demain à Paris, c'est une chouette ville, Paris. J'ai toujours eu envie d'y aller faire un petit tour.

Il me faut un billet. Direction la boutique sncf, qui a le bon goût de ne pas être fermée. Merci, la scnf.   
   
Premièrement, manque de pot, c'est samedi après-midi donc la boutique est noire de monde. Aie aie aie. Pas grave, j'ai un bon livre, je peux prendre mon mal en patience. Il faut attendre debout ? Pas de souci, je ne suis pas une flemmarde.

J'ai mon billet, enfin.

Mettons qu'on soit demain, et que j'aie passé avec succès l'épreuve terrible des bagages. Direction la gare. J'aime les gares, les voyages qu'elles symbolisent, le fait d'être à nouveau sur le départ. La foule grouillant dans le hall me fascine et j'essaie d'imaginer où vont tous ces gens. Je les observe (d'un autre côté, je n'ai rien d'autre à faire, étant donné que j'attends le train)

Il ne faut pas oublier de composter, non pas cette machine, l'autre, celle-ci est en panne. Voilà que le train arrive, je monte, je trouve un gentil monsieur qui veuille bien monter ma valise, je fais remarquer à la dame que ici c'est ma place, oui madame, le numéro est inscrit sur le billet. Et je m'assois, j'y suis. Le train démarre.

Croyez-moi où non, j'adore ce moment, où le train se met en route, tout doucement, puis plus vite, encore plus vite, et on est parti. Le paysage commence à défiler sous mes yeux, magnifique. Il n'y a rien à dire, elle est belle, la France, merveilleuse. Je ne me lasse pas d'admirer chaque prairie, chaque arbre, chaque couleur.

Si par hasard il m'arrive de me tirer de ma rêverie, je me retrouve avec quelques heures (suivant le trajet) de temps. De temps totalement libre, rien que pour moi. du temps que je vais pouvoir utiliser comme bon me chante. Le train a un étrange effet soporifique sur moi, et si je parviens à ne pas succomber, je peux lire, écouter de la musique, penser, rêver, sourire. De temps en temps je lève les yeux sur le paysage. Et me laisse embarquer dans une nouvelle contemplation, seulement interrompue par l'arrivée du contrôleur.   
   
Parfois j'ai la chance d'avoir un voisin ou une voisine sympathique, et je discute. J'aime partager ma vie avec un ou une inconnu(e), quelqu'un que je ne reverrai sûrement plus, mais quel plaisir d'échanger !   
   
C'est le soir, l'arrivée. J'ai la fâcheuse manie d'arriver en soirée. L'arrivée est plus triste que le départ, mais ce n'est pas grave, parce qu'il faudra bien que je reparte de Paris un jour. Eh oui. Ce sera un nouveau départ...

Alors, vous n'aimez toujours pas prendre le train ?

Sah   

… tout beau !

Bienvenue chez moi, ou plutôt sur mon chez-moi virtuel. Car j’ai enfin sauté le pas : j’ai ouvert mon premier blog. A moi la blogosphère !

Hum, avant d’en arriver jusque là il y a du chemin à faire. D’ailleurs, mon « chez-moi » n’est pas tout à fait fini, certaines choses se mettront en place au fur et à mesure (un fond digne de ce nom est en cours de réalisation). Mais je suis tout de même fière de vous accueillir !

N’ayons pas peur des mots : ce blog parlera pas mal de… moi. Eh oui, c’est le but de la chose, non ? Néanmoins, ce ne sera pas exclusif, loin de là : je me ferai un plaisir de vous livrer mes impressions, photos, anecdotes, etc. Je vous parlerai de musique. De cinéma. De livres. De culture, c’est important ! De tout. Et de rien. Et surtout de rien. (non, non, c’est pour rire, n’ayez pas peur !)

A propos de photos, je vous préviens que pas mal d’entre elles seront de moi, et les autres de sites où elles sont explicitement libres de droit. Au cas où. Non mais.

Et voilà, je vous ai fait faire le tour du propriétaire. Au plaisir de vous revoir, donc !

Sah

Ce blog est actuellement en chantier...

La peinture n'est pas encore sêche, le papier peint reste à poser, les meubles ne sont pas sortis des cartons... Il reste beaucoup de choses à aménager avant que je n'y habite !

C'est pourquoi je te demanderai d'être patient avant la pendaison de crémaillère

D'ailleurs, si tu lis ces mots, tu dois avoir une bonne raison d'être ici, car ce blog n'est référencé nulle part !

Alors, à bientôt j'espère !
Bien à toi,

Sah